Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 12:56

 

Il descendait, descendait, descendait toujours. Où vais je m'arrêter pensa t il ? Épuisé, angoissé. La nuit l'entourait. Pourtant il apercevait là bas comme un point.


Peut être la lumière ?


Il allait tatonnant, respirant à peine, il essayait de sentir, d'écouter. Un bruit lui parviendrait il?


Il n'aurait jamais du pousser cette porte, une porte banale comme tant d'autres, mais la curiosité l'avait emporté.


Au début, il était confiant, rien de particulier : un hall, un couloir puis des escaliers.


C'est là que les choses ont commencé à se compliquer. Plus il descendait, plus la lumière diminuait, mais une force le poussait en avant, l'entrainait malgré lui vers l'inconnu.


Il était là à se remémorer tout ce parcours, quand son pied buta contre quelque chose.


Mais prendre un objet inconnu dans l'obscurité et sur des escaliers semblait périlleux. Il prit une grande respiration, se baissa et saisit l'objet en tremblant.


Au toucher, cela ne ressemblait à rien de connu, quelque chose de tiède, doté de multiples facettes. Il pensa à une pierre, mais une pierre n'avait pas cette douceur, ce parfum. Il prit l'objet avec délicatesse et continua à descendre.


Il se sentait beaucoup mieux, les escaliers semblaient plus larges, le mur sur lequel il posait sa main pour équilibrer sa marche semblait différent comme vivant.


Il ne voyait toujours rien, mais il semblait percevoir une odeur agréable, douce et fraîche. Le point qui lui servait de repère se transformait parfois en tache de couleur, jouant avec ses pensées.


Mais où était il donc ? Avait il fait une erreur poussé par sa curiosité. Son imaginaire s'emballait. Comment expliquer ce qu'il ressentait : d'abord de l'excitation, de la peur, de la douleur, de l'espérance, de la joie ; les émotions s'entremêlaient, s'exaltaient.


La vie est si courte pensa t il, si courte et parfois si surprenante.


Le sol devint plus ferme sous ses pieds, il ressenti un calme profond. La lumière qui le guidait devint plus intense mais aussi très douce.


Il vit devant lui un emplacement au creux de cette lumière, instinctivement, il y glissa l'objet. Etait ce un objet ? il semblait si vivant pourtant.

Tout pris alors une autre dimension. Il sembla faire corps avec le tout. Il vit les facettes de l'objet s'animer, il en émanait des milliers de couleurs irréelles.


Alors il entendit comme une voix mélodieuse « mon enfant, je t'attendais depuis si longtemps ... »


Mais où était il donc, que lui arrivait il ?


Surpris, il tremblait d'émotion, de contradiction, d'excitation.


Et enfin il comprit !

Tout lui revint en mémoire.


Il se revoyait chez lui, là où il était si bien.  Il se rappela avoir eu envie de faire une petite méditation.


Ce n'était pas la première fois, depuis quelques mois, il s'octroyait des petits moments de relaxation, seul avec lui même. Il méditait comme ça, sans arrière pensée, sans prétention, tout simplement.


Et ce jour là sans a priori, il avait commencé sa séance, comme d'habitude, en demandant à son guide de lui montrer le chemin de son coeur.


Et il était là, en lui même à contempler quelque chose de merveilleux.

Ce trésor caché que chacun possède, il l'avait trouvé. Sa seule peur dans l'instant fut de perdre ce trésor.


Mais la voix le rassura : « tu as trouvé le chemin caché , maintenant ce chemin est tracé, tu pourras venir t'y réfugier chaque fois que tu en ressentiras le besoin. Je suis là caché dans ton coeur, toujours avec toi. »

Partager cet article
Repost0
17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 19:33

 

Livre ton émotion, libère ton être, regarde là ou tu veux ne te limite pas.

Reste dans le centre de toi même mais les yeux ouverts sur le monde invisible.


La vie est la même pour tous malgré les apparences, nous sommes des êtres de chair ,tous créés à partir du même esprit.


Esprit de vie, tourterelle de passion, victime et espoir se mélangent teintés de moire ou de pourpre.


Victime consentante de la vie, je marche dans les limbes, je ne veux pas voir, un écran à la place du coeur, de la poudre dans les yeux.


La vie se vit, la vie se meurt, où est la différence, dans l'action ou la satisfaction.


L'alouette s'envole, la grive se cache, il est temps de partir sans dessus dessous, le vent emporte tout.


Comme un raz de marée ma vie est balayée, le tumulte foudroie les âmes en dérive. Le chaos se limite à mon inconscience.


Ecrit le chant de la mort sur le trône de la victoire. Aiguillon déguisé en miroir sans tain, tu égares les coeurs par ton apparence déchue.


Je te vois mais tu ne me regardes pas, tu te regardes narcissique, idolâtre, le temps d'un souffle, tu es ailleurs.


Il est là le réel, dans l'ombre de la peine qui illumine la tristesse d'un arc-en-ciel.


Je t'aime, oui je t'aime d'un amour inespéré et ridicule. Il m'enchaïne à toi perdu dans tes pensées, dans ton moi innocent du désir de l'autre.

La flamme allume le coeur comme le feu dévore la forêt. Tu es seul et tu sais mentir à toi même.


Ne voir que la fumée de l'allumette enflammée, alors qu'à tes côtés brûle le feu de la passion.


L'incendie détruit la ville et tu ne vois rien, fixé sur ton idée qui te lie tel le barbelé.


Je te harcèle de ma souffrance, je te piste comme on suit à la trace un parfum tenace et envoutant.


Tu m'enchaïnes, mais je veux vivre libre, libre de ta fatalité, libre de ton acharnement à essayer d'être une apparence sans faille.


La colombe s'envole porteuse de vie vers les ténèbres de l'amour. L'amour t'appelle, mais ton être est ailleurs dans un espace limité par tes pensées.


Colombe, parle à l'homme égaré et dis lui de te rechercher, toi qui ne veut plus voler. Porter le bonheur quand il y a tant de malheur, porter le bonheur à des enfants captifs.


Allez plus vite, plus haut, là où l'oxygène fait place au délire, là où les possibles sont un autre ailleurs, là où les limites ne sont qu'illusoires.


Mange la vie, croque l'amour, dérape hors des sentiers, abandonne ta cupidité.


Je vois l'autre comme un miroir de chair. Un être évaporé, entité victime du monde imparfait. L'herbe folle prend vie sans hâte et envahit la terre. La douleur est palpable.


Je respire, je touche, je sens, « je » tout est là « je » parlez de moi, de toi, de « nous », de « je ». Le monde est « je », le monde est jeu.


Il vit d'innocence et de traïtrise, de duperie et de plaisir. Et nous sommes les enfants de ce monde.


Jusqu'à quand ?


Il y aura une fin, ou la fin sera la faim de vivre. Je ne sais !


La turpitude l'emmène ou le désir s'enchaîne. Tout est turbulence, espérance, lassitude  souvenir, aboutissement de la ruine d'êtres aimés et de désirs refoulés.


Ne regarde pas. Le regard ne voit qu'une partie de la plénitude.


Raison ou passion tout s'affronte, tout se confond.


Quand la liberté est plus forte, c'est elle qui mène la vie, qui insuffle le désir d'aimer et d'être aimé.

 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 14:24

 

La terre tremble, le ciel s'éclaircit malgré l'ombre. Tout s'enchaîne dans un désastre prononcé d'avance.

 

Il est là, je suis là, nous sommes là malgré tout. Même si tout semble fini la vie continue. La trace se fait sur le sol de nos ennemis, le sang se répand sur le front de nos amis.

 

Voilà le sacrilège, osez être malgré l'humiliation, osez vouloir malgré l'hostilité.

 

Je suis vaincu, seul, effaré avec la peur au ventre, telle une bête traquée, je fuis l'absence. Je fuis le moi profond qui ronge ma douleur.

 

La terre tremble, le ciel s'éclaire malgré le désastre qui s'abat sur notre captivité.

 

Je suis là où il ne faut pas, je suis loin de tout et près de lui, lui et moi ne font qu'un, sans attache, sans fard.

 

Je recule tel un loup appelant sa meute. Je bave de rage, impuissant malgré l'appel qui monte en moi.

 

Reste dit-il, je suis celui qui t'aidera. Non je refuse solitaire je fus, solitaire je serai.

 

Malgré tout, malgré le doute et la dévastation, je veux rester, rester prisonnier de cette terre en délire, captivé par l'odeur montant de ces corps meurtris de douleur et de honte.

 

J'aimerais oublier ces images, hantant ma conscience et mon coeur jour et nuit. M'arracher les yeux afin d'avoir l'innocence de l'aveugle dans un monde dévasté.

 

Oui pourquoi? Et pourquoi dire toujours ces mêmes questions, alors qu'il n'y a pas de réponse en dehors de moi, toi ou l'autre. Celui qui cherche et veut aboutir à l'espoir.

 

Je veux finir, finir ce parcours comme un chien affamé hurle à la mort et court en tout sens pour affoler sa proie. Je veux en finir avec ce corps qui me dévore et me limite dans ma vraie nature.

 

M'échapper ne serait ce qu'un instant pour me sentir libre. La liberté, mais quelle liberté ?

 

Celle de l'esprit et du coeur. Celle qui donne des ailes et fournit la victoire au peureux. Celle qui laisse les espoirs grandir et prendre forme, celle qui nous fait oublier notre éphémère destinée et ouvre les portes de la vie espérée.

 

Je suis las de porter ce poids qui use ma vie et mon âme. Le fardeau est lourd et la route sombre.

 

Le ciel s'éclaircira t il malgré ma honte. Je sais que tu es là, mais veux tu vraiment m'aider ou me tourmenter jusqu'à la moelle de mes os.

 

Le délire m'atteint, le sol tremble ou mes jambes me fuient, l'un et l'autre m'amènent au néant. Pourtant le ciel est voilé par mon tourment.

 

La brise légère éclaircit mon coeur rebelle et dégage les nuages.

 

Respire tu vis.......

Partager cet article
Repost0
16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 23:48

Dans le ciel nuageux, s'élance dans l'espace temps, une forme silencieuse reliée aux émotions dégagées par ces peuples tourmentés.


Partir, s'épuiser, s'anéantir, disparaître, c'est là le jeu de la vie, du silence, du temps.


Une sphère s'éclaire absorbant le divin dans un délire de jeux lumineux.


Le vent et le néant s'épuisent l'un l'autre à la vitesse d'un tourmenté. Le tourment, pourquoi le tourment dans cet univers d'apparence paisible. Mais tout est tourmenté, halluciné, négligé par nos envies et notre destinée.


Je pointe du doigt la plaie ouverte de la destinée du monde. Aller et venir, s'ébrouer se relaxer, comme un chien aux pieds de son maître. J'explose dans le néant, dans la turpitude des légions invisibles.


Vivre ou mourir, oui c'est la question qui ne se pose pas ,puisqu'elle est. Je suis là dans cette réalité issue de nulle part et pourtant si vivante.


Je nage dans l'océan de béatitude inconnu de nos pairs, évaporé dans la nullité de l'envers. Rester ou devenir. Ma vie est déjà là, mais ma mort apparaît, voilée mais réelle, passage éternel d'un ailleurs imaginé.


Veille sur moi, toi que je ne vois pas et que j'imagine impossible, hallucination ésotérique venant d'ici ou de là.

 

Echelle de lumière exhortant à la vie pourtant si cruelle. Reste où tu es et laisse moi rêver à un réel improbable.


Lisse, brise la glace, arrache les races, mène l'amen tout seul sans radeau, la mer est nue partie dans l'oubli.


Flotter telle une brindille sur le ciel de la vie, emporter le paradis dans mes mains ouvertes et le lancer par dessus les toits pour initier les anges au devenir humain.


N'oublie pas un jour ce sera toi, là, dans les ornières en dérive clamant les turpitudes de ce monde halluciné. Avance et cours, oublie ce que je te dis, ne pense pas, ne vis pas, reste, hurle, crie, pleure ou soupire mais soit toi.


Ombre parmi les ombres, lumière parmi les lumières. Imagine l'oeil qui te regarde et voit à travers lui.


Rejoins l'autre rive celle du possible, celle de ta réalité. Il vaut mieux l'oublier …

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de les-pensees-de-lila.over-blog.com
  • : Je viens partager avec vous ma peur de la page blanche. Mais les mots s'inscrivent comme des couleurs au fur et à mesure jusqu'à la découverte finale. Bonne lecture
  • Contact

Recherche

Catégories

Liens