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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 23:32

Etonne moi encore,

Réveille moi

Afin que je te chante,

Toi le baladin de mon coeur

Le chantre de ma raison.

 

Délivre moi de ce sort,

Elève moi

Tu es là, tu me hantes

Comme un immense choeur

Déposant sa passion.

 

Je ne veux pas de la mort,

Enseigne moi

Que j'échappe à la mante,

Et que je ne meurs

Qu'en d'autres saisons.

 

Pour toi, je ferai de l'or,

Détache moi

Je remonterai la pente

Je mettrai des leurres

Au bout de mon hameçon.

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 18:33

 

Sous la tempête, le vieil arbre souffre, il endure la folie du vent. Un côté de son être est amputé, vestige d'un rude combat avec le ciel.


Oui, il souffre. Son tronc tailladé d'initiales et de coeurs, livre une bataille pour resté debout. Il le sait, un jour ou l'autre, sa fin est proche. Mais pas encore. Il veut combattre jusqu'au bout. Ses feuilles volent, tourbillonnent, il les voit partir avec déchirement. Ce n'est pas la même sensation lorsqu'à l'automne celles-ci tombent après avoir bruissé tout l'été. 


Encore un craquement, une branche à terre. Il saigne de sève. Il est troublé, est-ce la fin ? Non. Il se souvient de cette fable récitée à la fraîcheur de son ombre, par un groupe d'enfants. C'était l'époque où il était vaillant, et on venait s'asseoir les longs jours d'été  sous son feuillage. Le roseau et le chêne, peut-être l'inverse, ça n'avait pas d'importance. Mais il n'est pas un chêne, ni un roseau, un simple arbre torturé et malade.


Il veut encore vivre avant que son essence ne tarisse. La sève coule encore en lui, elle réchauffe sa partie vivante. Ses branches clairsemées gémissent sous l'assaut des rafales de vent. Il veut vivre encore pour donner la force à ses rejetons sortant de ses racines. Il veut les protéger encore avant de laisser sa place. Ceux-ci sont fragiles, mais comme un miracle, ils sont là. Les protéger encore un peu, juste un peu...

 

L'orage s'éloigne, le vent retombe. Il a gagné la bataille cette fois encore, mais pour combien de temps  ? Nul ne le sait, mais il tiendra, il le faut pour eux, pour la vie.

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 21:49

J'ai étudié la situation

Rien n'est utile à sa façon.


Je laisse tomber

Les pommes du pommier,

Je laisse tomber 

Les clefs de la cité,

Je laisse tomber 

Tous mes arriérés.


J'étudie la situation

Tout est utile de toute façon.


Je laisse pousser 

Les fleurs du pommier,

Je laisse pousser

Tout ce qui est planté,

Je laisse pousser 

Les feuilles emprisonnées.


J'étudierai la situation

Et je verrai l'utile à ma façon.

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 13:54

 

 

Le méchant vient comme le vent

et il repart comme la pluie....

 


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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 22:20

Je m'en vais, je m'ennuie,

Mon esprit s'égare et il part dans la nuit.

Le temps se dilate

Et mes yeux s'adaptent

A la vision d'un infini silencieux,

Je vogue vers d'autres cieux.

Tel le vent soufflant sur la flamme,

Mon corps chavire et se pâme

Dans le désert de l'abandon

de mon âme déraison.

Je tournoie et me noie

Dans le verger du bonheur

Vidant le tourment de mon coeur.

Comme la proie

Se laisse dévorer

Par l'animal carnassier,

sans se douter que leur destin

Se mêle par leur fin (faim).

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 22:12

Toi

Je t'ai cherché sur le chemin de la vie,

Tu t'es enfui sur le chemin de l'oubli,

Vers d'autres chemins

Chemins du destin ....Photo1-051.jpg

Mais dans mon coeur, j'ai gardé

Comme un souvenir gravé

Une part de toi

Qui m'accompagne à chaque pas ....

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 18:04

Couvert de boue, sous la chaleur, prisonnier de sa peau qui craque, soupirant , haletant et perdu, il avance.


Il luit malgré le chagrin, il vit malgré la perte. Seul, titubant, raclant le sol, désespérant, affublé d'un corps qui le fait souffrir.

 

Malgré ce sentiment perdu dans le marasme, il vit sans le vouloir, égaré dans un monde qui n'est pas le sien, caché sous une apparence qui ne lui correspond pas. Il va et meurt petit à petit.

 

Pourquoi arriver ici dans ce milieu hostile ? Il hoquette, vomit, gémit. Troublé par ce ciel inconnu, cette nature hostile.

 

Le temps ..... ? Mais quid du temps dans ce monde .... Pas une créature, pas une forme de vie, à part ce corps dans lequel il se sent  prisonnier.

 

A quoi ressemble t il ? Lui cette chose pensante et intelligente. A un reptile ? un mammifère ? un homme ?

 

Il a senti l'impact et la douleur quand il a heurté cette lumière vivante. Entraîné dans un labyrinthe, il a cru mourir. Puis, il s'est retrouvé là, dans la boue à hurler et à ramper.

 

L'éclair l'aveuglait et ses repères étaient faussés.

 

Que faire sur ce chemin de misère ? respirer ? Mais que respire t il ? Respire t il encore ?

 

Une flaque gluante semble se mouvoir devant lui, mais sa vision est elle saine ou faussée ?

 

La lourdeur l'envahit. Il pousse un cri, un déchirement envahit son être comme une libération. Il semble s'élever mais rien n'est précis, tout est à refaire ....

 

Encore et encore, sa vision s'affine, mais c'est le néant. Rien de connu, tout semble un mystère, mystère éprouvé par les sens.

 

Déraison et génomies de la honte et du pouvoir. Absolu dissolu dans l'abnégation. Vertu peuplée de mille chimères. Délire vivant dans l'univers.

 

Il vit.

 

Est ce assez ? est ce trop ? Il s'épuise et s'immole dans cette lourdeur comme un nouveau né ouvrant les yeux sur son devenir.

 

Espoir intuitif de la vérité faussée par son imaginaire.

 

Dégager l'absolu du néant, pour accéder à ce réel impossible.

 

Toucher du doigt l'autre dimension. Celle qui nous échappe à chaque instant et nous voile le visage de la vérité.

 

Tel est son destin.

 


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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 16:42

 

La bas au fond du jardin, il attendait seul dans sa cabane. Comme tous les jours, il espérait un signe. Mais ce jour là, la souffrance était telle, qu'il pensait être cloué là à jamais. Ces genoux lui faisaient terriblement mal. Pourquoi était il venu là aujourd'hui?


Il repensait à ces jours où tout allait bien, où son corps lui obéissait. Maintenant il se sentait limité, abandonné, et en souffrait terriblement. La tristesse l'envahit, et il sentit quelques larmes chauffer ses joues.


Il se demandait comment rentrer à la maison où d'ailleurs personne ne l'attendait. Qui se souciait de lui à présent ? Jusqu'à quand allait il rester là ?


Il souffrait autant dans son corps que moralement, il tremblait, il avait chaud et froid, tout à la fois.


Il entendit un miaulement près de lui. Mais qu'est ce qu'un chat peut faire pour aider un vieillard à marcher ? Il appela l'animal, celui ci ne se fit pas prier et se frotta en ronronnant contre lui. Ce chat n'était pas sauvage, il appartenait un peu à tout le monde. Il allait chez l'un ou  chez l'autre, selon son bon vouloir.


Le vieillard s'endormit en caressant l'animal qui ronronnait sans se douter du drame qui se jouait.


Pendant ce temps, dans l'appartement, près de la cabane, se déroulait une curieuse scène. Plusieurs personnes arrivées à l'improviste, cherchaient désespérément le vieillard.


Passant dans les environs, ils avaient décider de faire un détour. Ils avaient le temps, la journée était belle. Ils savaient la porte du vieillard toujours ouverte. Ils allaient lui faire une surprise.


Reste là, cria la mère à l'enfant, ne t'éloigne pas. Facile à dire à un enfant de 5 ans, mais pas facile à faire obéir !


La petite fille cherchait les lutins et les fées cachées au milieu des fleurs et des herbes du jardin.


Elle entendit un petit craquement venant du fond du jardin et le soleil vint éclairer le toit de la cabane.


Ce doit être là que vivent les fées, pensa-t-elle Sans faire de bruit, elle avançait doucement à la découverte de ce monde mystérieux.


Elle s'approcha de la porte de la cabane, celle-ci était entr'ouverte et un filet de lumière éclairait un visage.


L'enfant resta pétrifié devant la porte, le rayon de lumière était traversé d'étranges couleurs comme vivantes.


Un ronronnement doux était perceptible. L'enfant surprise poussa un cri.


Le vieillard ouvrit les yeux et sourit.


  • Papy ! tu te caches, lui dit l'enfant.

  • Oui, dit il j'étais venu voir les fées.

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 00:20

 

Déchire la feuille, arrache la gêne, creuse plus profond. Espoir du revoir, mal dans sa peau de chagrin.


Délivre le temps du serment pour clamer ta volonté. rugit avec mépris contre l'instinct de détruire. Avale avec dégoût le cafard de ton ennui.


Tu y vas sans le savoir dans le labyrinthe de l'envie, dans les méandres du souci.


Tel un rat qui trace parmi les détritus, tu marches dans la fange pour trouver la sortie.


Creuse encore pour délivrer de sa prison l'espoir prisonnier. Il est temps de vivre, l'instant passe vite et tes forces t'abandonnent.


Donne tout ce que tu peux dans la recherche insensée de ton devenir. La poupée désarticulée peut être encore réparée. Cherche l'élément manquant pour la rendre vivante.


Ne renie pas ta face, regarde franchement ce qui fait ton être. Tu es unique, unique et si minuscule dans ta bulle protectrice.


Le ver est dans la pomme, il veut y tracer son chemin, arrache la pomme mourante, elle te le rendra quand tu sèmeras la vie.


Mais n'arrache pas la vie.


Etend tes bras pour enlacer ton univers proche, et si chacun s'enlace à son tour nous ne serons qu'un.


Chaîne humaine d'espoir insensé dans ce monde égoïste. Je souris, et je ne vois que l'aigri, je pleure et je ne vois que moquerie, je ris et je ne vois qu'indifférence, je mange et je ne vois que vomi.


Lâche ou peureux, tu es toi, encore chrysalide, mais l'envol sera rapide et brutal sans compréhension.


Lève le regard, tu es déjà la haut. La terre ne t'appartient plus, tu es d'ailleurs.


Les limbes se referment, la nuit s'éclaire sous tes yeux perçants.


Enfin tu vois ta vraie nature.

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 18:44

 

L'appel lâche son cri à travers l'espérance. Je fuis, l'eau coule entre mes mains comme le sable dans le sablier.


Ne regarde pas le soleil même s'il éclaire ta vie, il te brûlera à vif, comme le sang jaillit des veines.


Non, je ne sais pas où se trouve le chemin. Je vois un parterre de fleurs, j'imagine la vie, je goûte aux mots qui s'échappe de ta bouche.


Mais tu me sembles loin, très loin. Comme absorbée par un trou noir qui engloutirait la masse de mon désespoir pour lancer la lumière dans le ciel.


Ecarte le voile de tes yeux, le ciel est là, le corps se cambre sous la douleur. L'avenir est vaincu par le doute.


Les doigts touchent et frôlent la vie comme s'ils frôlaient du satin, sans pouvoir le supporter mais désirant le posséder.


Imagine le sens de la vie, des mots et du trouble que ces mots dévoilent.


Heureux, triste, furieux ou ivre de joie, lance l'échelle pour monter plus haut.


Pourquoi le ciel est-il bleu quand la douleur, l'absence envahissent nos vies ; pourquoi les pleurs restent muets de sens quand on frôle le désespoir.


Sous les chaînes qui entravent, je fixe le présent qui fuit sans s'occuper de mes états d'âme. Il fuit sans cesse plus loin, sans limite vers l'intemporel, s'immisce dans nos pensées comme un ver furtif.


Il égare pour mieux nous ramener à nous-même. Il chevauche le vent emportant les peines et les cris, insouciant de la honte de vivre.


Il écrase le passé, il amène le vrai sens de l'appel inconnu.


Le destin revient, il repart, il joue avec l'homme, faisant fi des demandes et des peurs. Il est maître de lui même, chassant la vie ou la mort selon son envie.


Il vient et s'éclipse tel le mirage dans le désert, existe-t-il ou est-ce un rêve.


Il imagine sans cesse, réfutant nos envies pour signer nos destinées.


Non, tu n'es pas libre mais tu as la sensation de liberté.


Oui, tu es libre et tu as l'impression d'être lié, attaché.


C'est le dilemme de la vie.

 

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